Le programme NumPEx est dirigé par trois co-directeurs : Jean-Yves Berthou de l’Inria, Jérôme Bobin du CEA et Michaël Krajecki du CNRS.

Ces organisations sont toutes fortement impliquées dans la stratégie HPC :

CEA – Le CEA dans son ensemble est fortement impliqué dans la transition numérique, et à ce titre le HPC et Exascale font partie de ses priorités stratégiques. Plus précisément, le CEA est présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur du calcul intensif, et sa forte présence sur tous ces segments en fait un acteur unique en Europe en tant que propriétaire et exploitant d’un centre de calcul d’envergure nationale et européenne, en tant qu’utilisateur et développeur d’applications et de moyens de calcul haute performance associés pour l’ensemble de ses missions (dissuasion, énergie, recherche fondamentale, etc.). Au niveau européen, le CEA est soit chef de file, soit fortement impliqué dans divers projets H2020 applicatifs et technologiques, et dans les centres d’excellence européens EuroHPC pour les applications informatiques (CoE). Le CEA est un contributeur majeur du projet Exascale français et, à ce titre, est un site candidat pour le deuxième système Exascale. Dans ce contexte, le programme NumPEx s’inscrit parfaitement dans le plan de recherche et de développement du CEA pour le calcul intensif, car il est essentiel pour préparer les applications scientifiques et d’ingénierie à exploiter pleinement les capacités des futurs systèmes Exascale.

CNRS – Le calcul haute performance (HPC), l’analyse de données à grande échelle et l’intelligence artificielle (IA) font partie des orientations thématiques prioritaires du CNRS telles qu’identifiées dans le contrat d’objectifs et de performance (COP) signé avec le gouvernement français. Elles figurent dans les priorités stratégiques scientifiques de la section numérique sous deux thèmes : « Fondements de l’intelligence artificielle : modèles, données et algorithmes » et « Futur de l’informatique » avec un point spécifique sur l’exascale. Notons qu’ils sont également au cœur de la plupart des autres orientations thématiques prioritaires, à savoir « ingénierie », « matière, ondes et particules », « planète et univers », « sociétés » et « vie ». Le calcul intensif et l’analyse de données sont au cœur des pratiques des instituts scientifiques du CNRS tandis que l’IA devient un sujet majeur. La plate-forme nationale de calcul pour l’IA (Jean Zay) est hébergée à l’IDRIS, le centre national de supercalcul du CNRS, et connaît un tel succès que les utilisateurs et les projets d’IA dépassent ceux du HPC. L’IA est aujourd’hui si cruciale que le CNRS a créé le centre « AISSAI » : AI for science, science for AI qui favorise le dialogue entre les disciplines scientifiques en interaction avec l’IA. Toutes ces questions expliquent la forte implication du CNRS, en tant qu’acteur clé au niveau national et international, dans les initiatives liées à l’exascale telles que PRACE et EuroHPC avec GENCI.

INRIA – Le calcul haute performance et l’exascale sont l’un des domaines de recherche prioritaires identifiés par Inria dans son plan stratégique de recherche mis en œuvre à travers son contrat d’objectifs et de performance (COP) signé avec le ministère français de la Recherche et des Finances. Les contributions des équipes du projet Inria couvrent l’ensemble des défis à relever pour s’attaquer au calcul à grande échelle, qui s’étendent à tous les niveaux de la pile logicielle ; de nombreuses contributions sont apportées par la publication de logiciels libres. Chacune de ces composantes s’appuie sur les activités scientifiques et méthodologiques menées par les équipes d’Inria, qui sont pleinement intégrées dans les écosystèmes exascales nationaux, européens et internationaux depuis la toute première initiative exascale internationale, à savoir l’IESP, le BDEC (https://exascale.org/bdec) et ses successeurs.

Le CEA, le CNRS et l’INRIA ont contribué à la diffusion du calcul intensif en tant que partenaires de GENCI et se sont fortement impliqués dans le programme PRACE et maintenant dans EuroHPC. Ils sont des acteurs clés dans le projet Exascale France, pour la préparation de la candidature française à l’accueil du prochain système européen Exascale, et la préparation des communautés scientifiques et d’ingénieurs à l’exploitation complète de ces machines.

Afin de gérer le programme scientifique, la gouvernance du projet PEPR NumPEx repose sur les organes suivants : le conseil d’administration (BoD), le comité opérationnel, le bureau des projets, le comité consultatif industriel et le conseil scientifique international.

Governance

Le Comité Opérationnel (CO ) est composé des trois directeurs des partenaires du programme (CEA, CNRS, INRIA) et des coordinateurs des 5 Projets Focalisés (PF).

Le bureau de projet (BP) est dirigé par un chef de projet et composé de deux chefs de projet du CF, d’un assistant administratif et d’un assistant de communication (site web et réseaux sociaux).

L’organigramme ci-dessous présente le Bureau de projet (BP) ainsi que les membres des projets.

Organigramme_V2